Pékin, la Chine


Ce voyage fut, on peut le dire, un choc culturel. Je voyais la Chine comme un pays modernisé, avec certes un niveau de vie plus bas que chez nous. En fait c'est encore un pays en voie de développement où les règles d'hygiène sont pour le moins restreintes (peut-être comparable à celles du début de 20ème siècle ou de la fin du 19ème siècle en France). 


Fichier:Hutong 1 (Snowyowls).jpg
Maison Hutong
Pékin est constitué de environ 20 millions d’habitant (à peu près le tiers de la population française dans une seule ville et ce n’est pourtant que la 3ème ville la plus peuplée de la Chine). Pour toute cette population seulement 13 lignes de métro et qui ne va pas au delà du 4ème périphérique (et oui Pékin a plus d’un seul périphérique, 6 à l’heure actuelle). Une immense cité jonchée de tour comme il est banal d’en trouver en banlieue. Il subsiste néanmoins quelques quartiers traditionnelles appelés les Hutongs, constitué de maisons basses, la plupart de ces maisons ne possèdent pas l’eau courante et de sanitaires. Les Hutongs que nous avons pu visiter semblent ne pas être entretenu correctement, un état de délabrement avancé, des ordures jonchant le sol et une odeur pas toujours très agréable. La plupart des pékinois voudraient pourtant garder ce type d’habitations traditionnelles.
Les échoppes à Pékin sont généralement petites, certains vendent des fruits “frais” (cuit par le soleil après plusieurs heures). D’autres vendent quelques gâteaux secs et des soupes de vermicelles sèches ainsi que des boissons. Au marché, des grillades de viande ou de fruits de mer sont tout ce qu’il y a de plus commun, même si cela est tentant, il n’est pas recommandé d’en mangeant étant donné qu’il fait 35°C et que l’on ne sait pas combien de temps cela est resté au soleil.


La Grande Muraille de Chine


Notre petit groupe pour la visite de la Grande Muraille
Dans toutes les critiques touristiques lues sur la Grande Muraille de Chine, il est conseillé d'aller à Muntanyu, malheureusement il est aussi écrit que ce n'est pas possible d'y aller en transport public (bus ou train). Avec si peu de temps à Pékin pour organiser notre voyage là-bas, notre choix s'est reporté sur Badaling qui est "accessible" en train. Cela fut une aventure, par la visite de la Grande Muraille en elle-même mais aussi pour arriver à la Grande Muraille. Nous avons quitté notre hôtel à 7h00 pour prendre le train de 9h07 pour Badaling au plus tard. Arrivée à la gare du Nord de pékin à 7h30, il s'avère que le train pour Badaling à son propre guichet, information recueillie par une Espagnole voulant aussi aller visiter la Grande Muraille... Seulement trois personnes devant nous. Le guichet ferme, des choses incompréhensibles pour nous se disent en Chinois, les personnes quittent la file. Des locaux nous proposent de nosu y emmener avec leur propre voiture pour 500 Yuan (le ticket de tain coûte 12 Yuan). Hum, touristes mais pas stupides. Commençant à désespéré de ne pas savoir ce qui se passe, je commence à dire "Someone speak English?". Un jeune étudiant Chinois nous accoste (nous et notre collègue Espagnole), il finit par nous expliquer que le train est complet et que le prochain est à 10h57. Il nous explique aussi qu'il y a un autre moyen d'aller à Badaling - en bus. Arrivée enfin à la station de bus, je voie une file d'attente longues de plusieurs dizaines de mètre. En Europe, j'aurai penser à 3h d'attente... Les bus s'enchainent les uns après les autreset en 15 min nous sommes installés dans l'un d'eux.

A 10h30 l'ascension de la Grande Muraille peut enfin commencer accompagnés de notre guide Chinois et de sa sœur. C'est donc en groupe internationale que nous foulons la Grande Muraille.
C'est une marée humaine qui défile sur la Grande Muraille de Chine
 Il est écrit dans notre guide touristique de ne pas aller à Badaling le samedi. Malheureusement pour nous avec la grève d’avion, samedi resté la seule solution pour nous. Ce conseil n’est pourtant pas dénoué de sens. Ceux sont des milliers de Pékinois foulant la partie la plus touristiques de la Grande Muraille.





La cité interdite
Arrivée à la cité interdite par la place Tian'anmen, c'est une place noire de monde, et où les sacs sont contrôles aux rayons X, que nous découvrons avec le célèbre portrait de Mao.
Place Tian'anmen

Entrée de la cité interdite
Pendant 500 ans, elle fut interdite au public d’où son nom de «  cité interdite ». Cela été la maison de deux dynasties d’empereur encore au pouvoir jusqu’au début du XXème siècle. Aujourd'hui la cité interdite est ouverte au public, étendu sur plus de 72 ha, il faut plusieurs heures pour la traverser et visiter le plus grand nombre de chose. C'est en fait une véritable ville à elle toute seule où les empereurs et leur famille ne sortaient que rarement et devaient par conséquent bénéficier de tout à disposition.





Douve et tour d'angle
Le palais d'été
A Pékin, il peut faire chaud très chaud en été. Pas moins de 35°C au mois de septembre et il parait que c'est la saison idéale pour du tourisme parce qu'il "ne fait pas trop chaud". Pour échapper donc à la fournaise estivale de la ville, les empereurs avaient leur Palais d'été, à quelques kilomètres seulement de la ville. Le Palais d'été fut occupé par les Français et les Anglais pendant la guerre d'opium à la fin du 19ème siècle.
Le palais d'été est un immense parc avec un grand lac (3/4 du parc) sur lequel il est possible de faire du bateau  il est constitué de nombreux temples, jardins et pavillon. Il fait parti du patrimoine mondiale de l'Unesco.











Anecdote : nous sommes allés pour 29 Yuans en taxi au palais d'été. Pour le retour, il nous a été demandés 150... Finalement après la recherche d'un taxi vide et à un prix honnête, nous avons continué notre chemin à pied jusqu'à ce que Clemens s’aperçoive que les signes inscrit sur le bus étaient ceux de notre hôtel. Nous sommes finalement rentrés pour 2 Yuans.

Le Temple du Ciel
C'est un immense parc qui est circulaire au nord et carré au sud si on l'observe depuis le ciel. Il est constitué de nombreux temples qui ont chacun une particularité bien distincte. Dans la divinité chinoise, l'empereur était considéré comme le fils du ciel. En 1420 sous la dynastie des Ming, le temple de la terre et du ciel fut construit. Chaque temple est dédicacé à quelque chose de spécifique par exemple l'autel du ciel ou encore la salle des prières pour les récoltes.

Autel du ciel au sud du parc


Hall des prières pour la récolte


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